LES ECHOS DU POULAILLER N°3

Vendredi soir les Gallinous se déplaçaient à Fontenilles pour rencontrer nos amis mais néanmoins redoutable adversaire de Saint-Lys.

C’est le cœur lourd que les Gallinous se sont déplacés sur le champs de bataille.
En effet, plus tôt dans la journée nous apprenions le départ prématuré d’un des nôtres, Frédéric Poupée, dit Carmausin, un guerrier téméraire, sans peur et avec un cœur gros comme ça.
20H30, les vieux coqs sont là, ils sont nombreux, solidaires et tous présent.
L’ambiance est pesante dans les vestiaires, les yeux sont rouges, on entend le claquement des crampons sur le sol, le bruit du strap qui vient soigner quelques anciennes blessures de guerre, mais une nouvelle blessure les a tous affectés, que se soit les anciens ou les nouveaux Gallinous, c’est une famille qui se prépare au combat.
Les visages sont fermés, les cœurs sont lourds, on les sent prêt à livrer bataille.
Après une minute de communion à sa mémoire, le match démarre et c’est Saint Lys qui prend l’avantage sur le coup d’envoi 1-0.
On entend les supporters des Gallinous haranguer les troupes, puis une phrase retentit, « faites-le pour Fred »…
Le déclic se produit, la machine Gallinesque se met en route.
Les avant sont incroyables, ils calment les ardeurs de Saint Lys, les empêchent de mettre en place leur jeu, puis là, la déferlante se met en place.
Mimi ramène les vieux coqs a égalité en dédiant cet essai à notre ami…
La suite se passe de commentaires, se sont des vagues de Gallinous qui déferlent avec puissance sur Saint lys, ils sont déchaînés, comme possédé, l’adversaire recule à chaque impact.
Les vieux Coq font pleuvoir les essais.
Le score final est sans appel 1-6 pour nos Gallinous.
Le vérin marquera à 4 reprises et Attila inscrira un très bel essai.
Malgré la victoire les cœurs sont lourds et comme le dit notre ami Denis:
« Les poulets, je vois que vous avez laissé quelques plumes pour ce match hier soir, vous vous y êtes donnés pour cette belle victoire sans appel 1-6.
Je crois que Fred vous aurait encensé par un petit article dont il a le secret, dans « l’écho du poulailler », en y rajoutant quelques commentaires cinglants teintés de beaucoup d’humour pour certains.
Bravo les vieux coqs et je vois que vous capables de sortir les ergots quand tombe l’un des nôtres. »
Ton sourire, ton rire et tes anecdotes resteront à jamais gravé dans notre cœur.

Tu vas nous manquer l’ami.


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